Après plus de cinq ans de négociation, les partenaires sociaux de la métallurgie sont parvenus à un accord pour une convention collective nationale unique couvrant 1,5 million de salariés, de la sidérurgie à l’aéronautique en passant par les logiciels de conception numérique ou l’extraction de minerais.
Afin de prévoir la grande bascule prévue en janvier 2024, les 42.000 entreprises de la métallurgie vont devoir passer leurs emplois à la moulinette de la nouvelle grille de branche.
Cette grille, basée sur une matrice de six critères – parmi lesquels la validation des connaissances, la contribution, la communication et la coopération côtoient les deux seuls gardés, description des tâches et autonomie – et dix niveaux, elle aboutit à 18 coefficients : de A1 à I18, chacun associé à un minimum de branche.
Un texte de 231 pages remplacera les 78 conventions, dont certaines d’entre elles dataient des années 70.
Ensuite, une autre étape importante prévoit que les partenaires sociaux des branches territoriales se penchent d’ici à fin juin 2022 sur leurs spécificités, en matière de primes par exemple, qui pourront être reprises dans des accords autonomes. La convention nationale est complétée de trois documents annexes, sujets à des évolutions législatives. Ils concernent la formation professionnelle, l’hygiène et la sécurité, et la protection sociale.
En 2015 a débuté un grand mouvement de restructuration des branches professionnelles, la métallurgie y participe. Au départ 700 branches professionnelles, à l’issus de cela processus, selon le ministère du Travail, il y en aura plus que 217.
Source : Après cinq ans de négociation, la métallurgie se dote d’une convention collective unique | Les Echos