Depuis le 25 février dernier, les médecins du travail peuvent vacciner les salariés de 50 à 64 ans volontaires, atteints de comorbidités (c’est à dire souffrant de maladie ou troubles chroniques).
En effet, suite à un avis de la HAS (Haute Autorité de Santé) datant du 2 février 2021, la Direction générale du Travail (DGT) a communiqué un protocole pour la vaccination par les médecins du travail, qui utiliseront le vaccin AstraZeneca (AZ).
Ce protocole indique que, à l’instar des médecins de ville, les médecins du travail doivent se rapprocher de la pharmacie d’officine de leur choix, pour s’identifier et obtenir des doses du vaccin AstraZeneca (dont le nombre sera limité dans le cadre du régime de contingentement mis en place). Les médecins du travail doivent eux aussi vacciner en priorité les publics cibles définis par le gouvernement et respecter les règles de déontologie s’appliquant à tous les actes de vaccination. Ce même protocole est aussi appliqué dans le secteur public.
L’objectif est d’associer les services de santé au travail à la campagne de vaccination définie par les autorités sanitaires, notamment celle des publics prioritaires, afin d’en accélérer la progression.
Comment ça marche ?
Les employeurs sont tout d’abord encouragés à diffuser l’information à tous leurs salariés, quel que soit leur âge.
Les salariés volontaires doivent ensuite se manifester auprès du service de santé au travail. Si le médecin du travail n’est pas déjà informé de l’état de santé du salarié concerné, ce-dernier devra alors fournir un justificatif attestant qu’il souffre d’une des pathologies citée dans cette liste : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A14706.
Les salariés gardent le choix absolu d’être vaccinés ou non, ainsi que du médecin auquel ils s’adressent. Ils peuvent refuser d’être vacciné, l’employeur ne peut en aucun cas exiger d’un salarié qu’il soit couvert par cette vaccination.
La vaccination se déroulera de préférence dans les locaux du service de santé au travail. Suite à l’injection, le salarié devra rester sur place environ 15 minutes, par mesure de sécurité. Le rappel du vaccin interviendra alors entre 9 et 12 semaines après la première injection.
Ce dispositif ne coûte rien, ni à l’employeur ni au salarié vacciné, les vaccins étant fournis gratuitement par l’État.