À compter du 1er juillet 2021, le congé de paternité et d’accueil de l’enfant peut durer jusqu’à 25 jours, auxquels s’ajoutent 3 jours de congé de naissance pour les salariés (portant donc la totalité à 28 jours de congés disponibles pour la naissance d’un enfant).
En outre, ce denier congé ainsi que les 4 premiers jours du congé de paternité sont assortis d’une période d’interdiction d’emploi. En d’autres termes, sept jours seront donc rendus obligatoires, et ce, afin d’augmenter le taux de recours des travailleurs les plus précaires.
Il s’agit là du premier allongement de ce congé, créé en 2002, et qui était jusqu’alors de 14 jours.
Cette décision a été motivée par les travaux de la commission des 1.000 premiers jours de l’enfant, conduits par le neuropsychiatre Boris Cyrulnik.
En effet, dans son rapport remis au secrétaire d’Etat à l’Enfance et aux Familles, Adrien Taquet, le 8 septembre, cette commission conseiller d’étendre le congé paternité à 9 semaines (comme c’est déjà le cas dans certains pays comme la Finlande). Cette commission a notamment démontré, sur des bases scientifiques, que pour nouer un lien d’attachement suffisant avec le père, les 14 jours de congés étaient très insuffisants.
Et à compter du 1er juillet 2021, le congé accordé aux parents adoptants est également allongé : il est porté à 16 semaines pour les familles de 2 enfants. Les parents qui partagent le congé bénéficient donc de 25 jours de congés supplémentaires, au lieu de 11 auparavant.